Tyroparc agrandit son terrain de jeu avec la Cité des bois, un parc aérien sur quatre niveaux

Si vous passez de temps en temps près du Mont-Catherine à Sainte-Agathe-des-Monts, vous avez assurément aperçu cette structure d’hébertisme aérienne évoluer au fil des mois. L’équipe de Tyroparc travaille depuis près de deux ans sur la Cité des bois. Alors que le parc aérien venait d’ouvrir officiellement au public à la fin août, j’ai eu la chance de vivre l’expérience avec ma progéniture de neuf ans. Récit d’un après-midi mère-fille rempli de défis et d’adrénaline!

En partenariat avec Tyroparc

Si vous passez de temps en temps près du Mont-Catherine à Sainte-Agathe-des-Monts, vous avez assurément aperçu cette structure d’hébertisme aérienne évoluer au fil des mois. L’équipe de Tyroparc travaille depuis près de deux ans sur la Cité des bois. Alors que le parc aérien venait d’ouvrir officiellement au public à la fin août, j’ai eu la chance de vivre l’expérience avec ma progéniture de neuf ans. Récit d’un après-midi mère-fille rempli de défis et d’adrénaline! 

Accessible à tous et disponible en toute saison, la Cité des bois impressionne au premier coup d’œil. Située à deux pas du chalet d’accueil au pied du Mont-Catherine, elle a été imaginée pour offrir une activité adaptée aux plus petits, mais sans conteste intéressante pour les amateurs de sensations fortes. 

Avec les opérateurs à la sécurité et les guides sauveteurs en hauteur certifiés qui encadrent l’activité sur place, les enfants peuvent même participer en autonomie pendant que les parents s’adonnent à une autre activité sur la montagne (via ferrata, tyrolienne, etc.).

La Cité des bois intègre différents parcours combinant jeux d’agilité et d’équilibre : lsurf, lcorde à Tarzan, un pont de singe, des tyroliennes et différents types de passerelles suspendues, plus ou moins stables, apportent leur lot de défis. Mon préféré : le mur d’escalade suspendu! Ma fille de son côté a beaucoup aimé la planche de surf et les filets! 

Les circuits se déclinent sur quatre niveaux de hauteur et de difficultés en crescendo. On s’y déplace en toute sécurité en ligne de vie continue. Le harnais de chaque participant est donc relié à un câble d’acier à l’aide d’une poulie pour ainsi faciliter notre progression tout au long des parcours.

J’ai été impressionnée par la qualité du design, la variété et l’originalité des obstacles en hauteur. À chaque changement de niveau, Anthony, le directeur des opérations qui jouait le rôle d’opérateur pour l’occasion, prenait de temps de prendre nos commentaires tout en nous reliant au câble d’acier pour le niveau supérieur. La hauteur apporte son lot de sensations fortes, mais le sentiment de sécurité est omniprésent. Nous avons pris le temps de souffler un peu à quelques reprises et de contempler le paysage montagneux environnant entre les différents parcours. 

Ma fille, avec son petit poids plume, a eu droit à une opération sauvetage au milieu d’une des tyroliennes, le temps pour moi de réaliser la compétence et le professionnalisme de notre guide et d’assimiler l’importance de la sécurité pour cette entreprise membre d’Aventure écotourisme Québec (AEQ).

On peut prévoir deux heures pour compléter les quatre niveaux de la Cité des bois. Pour les plus petits (trois à sept ans), le premier niveau est idéal, plus près du sol et plus accessible.

Sandra Mathieu, rédactrice en chef, accompagnée de sa fille.

L’histoire d’un visionnaire

On peut affirmer sans se tromper que Philippe Cornette est un visionnaire! Originaire de Nouvelle-Calédonie, il se souvient du temps où Queenstown en Nouvelle-Zélande était son terrain de jeu de prédilection. Il y a 10 ans, il a jeté son dévolu sur le cœur des Laurentides pour initier son projet de parc d’aventures quatre saisons en montagne. « En 2013, j’ai présenté un plan de développement sur 15 ans, on m’a pris pour un extraterrestre! », se souvient Philippe, qui a un parcours préalable dans le domaine des assurances.

Huit ans plus tard, on trouve chez Tyroparc 4 méga-tyroliennes et un parcours de via ferrata en ligne de vie continue. L’hiver, des sentiers de raquette et de motoneige ainsi qu’une via ferrata hivernale complètent l’offre. Philippe et son équipe travaillent également depuis l’an dernier avec Sentiers Boréals, concepteurs d’expérience vélo, pour développer dans les règles de l’art un réseau de sentiers de vélo de montagne et de fat bike de 25 km d’ici deux à trois ans. 

La sécurité est en tout temps la priorité de Philippe et de son associé Hugo Bastien. « Nous travaillons constamment à tirer vers le haut les entreprises de plein air et l’industrie québécoise, souligne celui qui est sur le conseil d’administration de l’AEQ depuis plusieurs années. Je dors sur mes deux oreilles parce que je sais que nos installations sont 100 % sécuritaires. Nous sommes accrédités Qualité-sécurité et tous nos employés ont une formation de premiers soins en régions isolées. L’été, Tyroparc emploie une trentaine de guides et plusieurs sont avec nous depuis de nombreuses années. On est comme une grande famille! »

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