Plein air et apéro local en Abitibi-Témiscamingue!

Photo Miellerie La Grande Ourse 
Qui a dit qu’il fallait s’habiller chic pour aller prendre l’apéro? Après une sortie sportive ou en plein air, pourquoi ne pas savourer une bière ou un hydromel de la région dans une ambiance décontractée? L’Abitibi-Témiscamingue offre un nombre infini de combinaisons allant du duo vélo de montagne/IPA à celui d’escalade/hydromel.

Shorts en lycra, casque de vélo, jambes et visages tachés de boue… les soirs d’été, c’est à peu près ça le code vestimentaire de la clientèle du salon de dégustation de la Microbrasserie Le Prospecteur. Il n’est pas question ici de la microbrasserie située au centre-ville de Val-d’Or, mais de la toute nouvelle usine ouverte depuis l’été 2023 sur la rue Bombardier, accessible via ce que les locaux appelleront le « chemin de l’aéroport ».  

Microbrasserie Le Prospecteur- Photo Émélie Rivard-Boudreau

« Le but était de mettre en valeur la proximité avec la forêt et créer une synergie avec la clientèle sportive qui la fréquente », indique le président et copropriétaire Philippe Lord.  

La « forêt » à laquelle il fait référence c’est la forêt récréative de Val-d’Or. Située à peine à 5 km du centre-ville, la forêt récréative offre un terrain de jeu de 50 km2 où les personnes actives et les plus sportives peuvent s’adonner à une grande variété d’activités. Le trajet pour s’y rendre se fait à partir d’une piste cyclable complètement asphaltée qui peut être empruntée à la fois à vélo, en patin à roues alignées ou à la course à pied.  

 

Forêt récréative de Val-d’Or- Photo Kevin Dulong-Lapointe

 

Une fois sur place, le plaisir ne fait que se poursuivre. Le sentier Agnico-Eagle, une boucle pavée de 2 km en pleine forêt permet de prolonger ou circonscrire sa sortie de patins à roues à alignés dans un environnement naturel et sécuritaire. On retrouve le même avantage dans les sentiers l’Esker et La Promenade, deux sentiers en poussière de pierre qui permettent de rouler en pleine nature sans avoir à effectuer de quelconques prouesses. Pour les plus casse-cous, on trouve plus de 25 km de sentiers de vélo de montagne entretenus par les bénévoles dévoués du Club Accro Vélo, ainsi que le véloparc Richelieu, où l’on retrouve une pumptrack et un sentier de 700 m avec bosses, sauts et courbes rapides. 

Depuis qu’il avait fréquenté les Sentiers du Moulin, près de Québec, Guillaume Julien rêvait d’un lieu pour agrémenter ses sorties sportives, mais aussi celles de l’ensemble des usagers de la forêt récréative. « On espérait avoir ça à Val-d’Or depuis longtemps, témoigne ce membre et bénévole de longue date du Club Accro Vélo. Ça apporte une tout autre dimension à l’après-vélo. Et en plus, on encourage une entreprise locale! » 

Alcool artisanal à La Grande Ourse 

Depuis deux ans, la Miellerie La Grande Ourse offre elle aussi la possibilité de consommer un alcool local dans un lieu enchanteur.  

« Un des plus beaux compliments que j’ai, c’est que les gens sont dépaysés. C’est un pub un peu urbain, vraiment moderne, et qui est en même temps champêtre. On ne retrouve pas ça ailleurs en Abitibi », indique David Ouellet, copropriétaire et cofondateur de la miellerie de La Grande Ourse.  

Depuis deux ans, l’apiculteur s’est mis à produire, à partir de son miel, des alcools artisanaux tels du gin et de l’hydromel. À la buvette, il est possible de se délecter d’un traditionnel gin et tonic, mais aussi de cocktails beaucoup plus complexes et raffinés concoctés à partir des différents hydromels, mais avec du sirop simple au mélilot, du sapin, du bitter au thé du labrador ou du sirop simple à l’orange et poivre des dunes.  

 

Photo Miellerie La Grande Ourse

 

Contrairement au salon de dégustation de la Microbrasserie Le Prospecteur, la buvette de la Miellerie La Grande Ourse n’est pas accessible directement d’un site proprement aménagé pour des sorties plein air. Cependant, il y a moyen de bouger à proximité pour bien mériter son apéro en fin de journée. L’an dernier, Julie-Anne Bérubé s’y est arrêtée à la suite d’une journée d’escalade à Saint-Félix-de-Dalquier, dans le cadre de Vertical 08, le festival d’escalade en Abitibi-Témiscamingue. « Un bon nacho et un délicieux cocktail au coucher du soleil, ça finissait la journée merveilleusement bien! », se souvient-elle.  

La Forêt ornithologique Askikwaj, à La Corne, est à moins d’une quinzaine de minutes en voiture de la buvette. Le site est méconnu, c’est pourtant un des très beaux points de vue de la région. Plus près d’Amos, le camp Dudemaine peut aussi accueillir les amoureux de la marche et de vélo de montagne. Autrement, un arrêt à la buvette peut aussi très bien terminer une sortie de canot, de kayak ou de planche à pagaie sur la rivière Harricana ou autre cours d’eau à proximité.  

Santé! 

 

Grande amoureuse et ambassadrice de l’Abitibi-Témiscamingue, Émélie Rivard-Boudreau est une journaliste, auteure et réalisatrice de Val-d’Or. Au cours des 10 dernières années, elle a collaboré avec de nombreux médias québécois tant à l’écrit, à la radio et sur le Web. Elle a entre autres réalisé deux saisons de l’émission de radio « Ma vie après la une » sur ICI Abitibi-Témiscamingue et coréalisé le balado Château Inn sur OHdio. En 2020, elle a été en nomination pour un prix Judith-Jasmin pour son reportage « Prévenir le diabète par le Crossfit », réalisé dans la communauté anishnabe de Lac Simon. Elle rédige présentement un livre portant sur l’histoire des femmes de Val-d’Or.

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