Danielle Landry, fondatrice de l’organisme, travaille à sensibiliser et former les organisations dans le milieu du plein air et du tourisme pour que ceux-ci transmettent leurs connaissances à la population.
Ainsi, au-delà de bien gérer ses déchets, on retrouve d’autres principes tout aussi importants pour avoir le moins d’impacts possible sur la nature. S’informer et se préparer sur le lieu, marcher et camper sur les sentiers et les sites de camping aménagés, éviter de transporter des espèces envahissantes, apporter un foyer portable, ne jamais donner de de nourriture aux animaux : tous ces exemples sont une partie de ce qu’on retrouve dans les principes.
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Les sept principes Sans trace
- Se préparer et prévoir
- Utiliser les surfaces durables
- Gérer adéquatement les déchets
- Laisser intact ce que l’on trouve
- Minimiser l’impact des feux
- Respecter la vie sauvage
- Respecter les autres
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Des principes appuyés sur la science
Derrière chaque principe et action se trouve de la documentation scientifique qui vient appuyer chacune des actions. « Il y a énormément de documentation qui vient des États-Unis, que j’ai traduite et que je rends accessible sur mon site. Mon objectif est d’offrir le meilleur du programme Sans trace aux francophones du pays », explique Mme Landry.
Les sept principes Sans trace sont un cadre de référence, ce n’est donc pas règlementaire. « Il fournit des informations pour que les gens soient capables de prendre des décisions mieux éclairées quand ils se retrouvent dans différentes situations en plein air. Cette information est basée sur la science. » Ainsi, à partir de ces principes, on retrouve une série de pratiques qu’on va recommander aux gens.
L’importance de transmettre ce message
Pourquoi les 7 principes sont encore importants à partager en 2025? « Ils sont même plus importants », rappelle Mme Landry. « Parce qu’on est de plus en plus nombreux à être sur de petits espaces qu’on partage. On s’enfonce de plus en plus dans la forêt, donc on pénètre de plus en plus sur le territoire qu’occupent les animaux », souligne-t-elle. Puis, il y a de plus en plus de pression sur la nature : les changements climatiques, la fragmentation du territoire, le déclin de la biodiversité, etc.
La fondatrice de l’organisme souhaite qu’un message unique soit transmis au public concernant ces principes et que les organismes œuvrant dans le plein air et le tourisme adoptent une approche harmonisée. « Compte tenu de l’attachement qu’on a envers nos milieux naturels et de la nécessité de les protéger, je crois qu’il faut passer à une autre étape. Selon moi, il faudrait que toutes les organisations collaborent pour partager ce même message, que ce soit avec du personnel formé ou par leur service de communication », soutient Mme Landry. À l’heure actuelle, la population entend des messages différents partout, ce qui est moins fort, croit-elle. Certaines régions ont déjà commencé à travailler avec l’organisme pour mettre le programme en application.
Une trousse éducative pour les jeunes
De ville en forêt a lancé l’automne dernier la trousse éducative Sauve ton terrain de jeu. Accessible en ligne gratuitement, cette trousse contient huit fiches éducatives clé en main portant sur les principes Sans trace. Celles-ci s’adressent principalement aux éducateurs des écoles secondaires et des autres milieux éducatifs qui souhaitent inclure ces notions dans leur programme. « C’est créatif, c’est flexible. Les professeurs peuvent jouer avec le matériel. On a créé cette trousse pour qu’elle soit relativement souple », précise Mme Landry.
« Beaucoup de personnes pensent que le programme Sans trace est seulement pour gérer les déchets, mais c’est beaucoup plus que ça. On est capable de protéger nos milieux naturels ensemble, un impact à la fois. En espérant qu’au bout du compte, par notre impact cumulatif, on aura vraiment une possibilité de protéger beaucoup plus que ce qu’on fait présentement », conclut Mme Landry.
Pour en découvrir davantage sur le programme Sans trace, visitez le site web de l’organisme : devilleenforet.com
