« Mon conjoint Mario et moi avons été à la tête d’une entreprise dans le secteur de la construction pendant deux décennies et personnellement, je sentais que j’avais fait le tour, il était temps de tirer ma révérence, confie la femme de cœur. J’avais envie de me lever chaque matin avec le sourire pour un quotidien qui me permettrait de rassembler toutes mes passions. »
Lors d’une tournée dans le Nord à la recherche d’une terre, le couple est tombé sous le charme de ce domaine de 410 acres qui était à l’abandon depuis 16 ans. « Au premier coup d’œil, nous avons trouvé cet endroit à la fois bucolique et renversant. Après une balade dans la forêt, nous avons découvert une source d’eau et de nombreuses essences boréales (baies de Genévrier, épinette douce, thé des bois, Mélilot, etc.) qui nous ont rapidement inspiré l’idée des Eaux Harrington », explique celle qui cumule des études en gastronomie, herboristerie, aromathérapie et horticulture.
De nombreux développements dans la mire
Une ligne Tonic d’inspiration boréale sans sucre s’ajoutera à la gamme en format canette 250ml en juillet prochain. La canette étant plus pratique et accessible pour les amateurs de plein air, ainsi que pour les sorties à la piscine ou à la plage. Les établissements de la Sépaq ont d’ailleurs récemment emboîté le pas pour offrir une alternative santé à l’offre de boissons sur place.
« Nous aspirons à ce que le domaine Harrington soit reconnu éventuellement en tant que réserve botanique protectrice de la biodiversité. L’objectif est de rejoindre, mobiliser et informer les gens qui ont à cœur la santé, la nature et le bien-être; séduire le cœur et les papilles des consommateurs avec la gamme de produits Harrington tout en valorisant les joyaux de la flore laurentienne. » Nathalie Rocheleau, cofondatrice des Eaux Harrington
Un garde-manger forestier à découvrir
Le quart du domaine est composé de terre cultivable, la balance est mixte. On y trouve entre autres le thé du Canada (thé blanc au jasmin jadis fortement consommé par les Premières Nations). « Notre mission : remettre cette plante au goût du jour et en faire une belle culture. Nous aimerions vendre le thé en vrac et également permettre l’autocueillette. »
Parmi les projets d’avenir, Nathalie confie la volonté de développer le terrain et d’entretenir des sentiers et y installer des panneaux d’interprétation pour permettre aux visiteurs de faire une balade et de découvrir ce coin de paradis. Accueillir des sorties scolaires pour démystifier les beautés de la flore laurentienne est également dans les plans d’avenir.
Les Eaux Harrington comptent aujourd’hui 350 points de vente et on peut également commander en ligne les paquets de six. À surveiller : dès cet automne, l’usine de production verra le jour sur la 117.
« Nous avons toujours été une famille qui prône la saine alimentation et malgré plusieurs recherches, je ne trouvais pas d’offre d’eau sans arôme synthétique ni sucre et avec des saveurs naturelles », souligne la maman de trois. D’ailleurs deux des enfants du couple, Catherine et Jimmy, font partie intégrante de l’entreprise.
Info : domaineharrington.ca
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