Vous songez à envoyer fiston dans un camp de vacances cet été ? Ce ne sont pas les options qui manquent. Pour faire un choix gagnant, nous avons demandé conseil à Chloé Melançon-Beauséjour, coordonnatrice aux communications à l’Association des camps du Québec.
Besoins de la famille
La première étape consiste à évaluer les besoins de la famille. Ainsi, commencez par établir les dates prévues de votre besoin de garde, qu’elles soient fixes ou flexibles; la durée souhaitée du séjour; la ou les régions visées; votre budget et les champs d’intérêt de votre enfant. Votre petit trésor est-il sportif et aventurier, ou encore passionné des arts ou des langues ? Sélectionnez quelques types d’activités qui lui plairaient.
Faire une recherche
Ensuite, vous pouvez effectuer une recherche dans le répertoire en ligne de l’Association des camps du Québec pour trouver des camps certifiés qui correspondent à vos critères. « Les camps certifiés par l’Association répondent à une soixantaine de normes de qualité touchant la programmation, le ratio, le personnel, les mesures de sécurité, les installations, etc. », indique Chloé Melançon-Beauséjour. Vous avez donc l’esprit tranquille quant à la qualité des choix qui vous sont proposés. Une autre façon de trouver des camps de bonne réputation consiste à demander aux parents que vous connaissez si leur enfant a déjà séjourné dans un camp qu’il a aimé.
Besoins particuliers
Lors de votre recherche, n’oubliez pas d’inclure les critères liés aux besoins particuliers de votre enfant, s’il y a lieu. Certains camps se spécialisent dans l’accueil d’enfants atteints d’une déficience intellectuelle ou physique, de diabète ou de troubles de comportement, par exemple. Quoi qu’il en soit, tous les camps sont légalement tenus d’évaluer les accommodements possibles à offrir à un enfant atteint d’un handicap avant de refuser son inscription. De nombreux camps fournissent d’ailleurs de merveilleuses expériences d’intégration, avec ou sans accompagnement.
Il est aussi bon de savoir que le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, les CISSS et certaines fondations offrent un soutien financier aux parents ayant un faible revenu.
Laisser le choix à l’enfant
« Une bonne façon de procéder est de faire une première sélection entre parents, puis de soumettre la liste à l’enfant. Il est vraiment important d’impliquer l’enfant dans la décision », ajoute la coordonnatrice. En effet, faire participer l’enfant au choix du camp est un grand facteur de réussite.
Dans le doute, rien de tel qu’une visite ! Chloé Melançon-Beauséjour rappelle d’ailleurs que « la plupart des camps tiennent une journée porte ouverte en mai ou en juin ». Voilà une excellente occasion d’aller visiter l’un des 25 camps de vacances certifiés des Laurentides. De Saint-Hippolyte à Nominingue en passant par Mont-Tremblant, les camps laurentiens ont tous en commun d’offrir une magnifique expérience nature. Un dernier conseil : ne tardez pas trop à effectuer votre choix, car la période d’inscription débute habituellement dès la fin de l’hiver. Bonnes vacances !
Par Dominique Thomas