Le slowliving, pour une semaine de relâche qui nous ressemble

Vous l’avez sans doute remarqué, il y a de plus en plus de gens qui se sentent interpellés par le slowliving, par ce désir de vivre une vie au cœur de laquelle notre rythme naturel est priorisé et non les dictats d’une société qui valorise la performance et la rapidité.

Pour mieux comprendre cette philosophie et peut-être vivre une semaine de relâche plus douce, j’ai discuté avec Elisabeth Simard, auteure, fondatrice du populaire blogue Ruban Cassette et accompagnante en simplicité familiale et parentalité empathique.

Le slowliving ?

Pour cette entrepreneure et mère de trois jeunes enfants, ce mouvement se résume à ceci : « Pour moi, c’est de respecter le rythme de chacun et de penser ensuite à notre cellule familiale. Pour le bonheur de tous, on veille à prendre le temps, à se donner le temps de s’ennuyer, de décider ce que l’on veut et de découvrir ce que l’on aime. On se réapproprie notre pouvoir au quotidien. On choisit consciemment parmi les possibilités de notre réalité. Et, bien sûr, le tout peut varier d’une journée à l’autre. »

Élisabeth recommande d’abord de s’arrêter un instant, de faire un pas en arrière, d’observer ce qui nous occasionne une pression, d’essayer de comprendre son origine et de faire des choix pour s’alléger. Elle rappelle à juste titre qu’il n’y a pas qu’une seule façon de faire. Il s’agit plutôt de répondre à la question suivante : quel est notre rythme et celui des membres de notre famille ?

Et en mode relâche ?

Pour Élisabeth, la semaine de relâche est représentative de la pression sociale de performer. On anticipe, on se demande comment le tout va se dérouler. On se met de la pression pour amuser notre progéniture. Elle précise : « Nos enfants sont capables de s’amuser seuls. L’ennui, c’est créatif et nécessaire. Ça fait du bien et c’est une période qui nous donne du temps pour réfléchir à la suite. Je propose plutôt d’accueillir l’émotion que suscite cet ennui, de réaliser que ça passera et de laisser aller au lieu de s’étourdir. » 

On se laisse parfois glisser dans un conditionnement social quelconque… Elle ajoute : « Si on prend le temps de s’écouter plus souvent, nous reviendrons à un rythme familial et individuel bénéfique pour nous. »

Des suggestions

Pour nous aider à vivre une relâche qui nous ressemble, j’ai interrogé des mamans qui ont à cœur de prendre le temps, de s’éloigner du chaos et de s’offrir une vie plus douce. Voici quelques-unes de leurs idées : laisser les enfants se lever à l’heure qu’il leur plaît, éviter d’avoir un horaire bien rempli et y aller au gré des inspirations et de l’énergie du moment, prendre le temps de lire, de jouer à des jeux de société, de s’amuser à l’extérieur, abuser des journées en pyjama et vivre une journée à la fois !

Si le slowliving vous parle, je vous recommande Vivre Simplement, le premier livre d’Elisabeth Simard. Vous pouvez également visiter son site Web qui regorge d’inspiration au www.rubancassette.com. Bonne relâche… à votre cadence !

Par Julie Niquette

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