Ces situations sont mises en lumière dans La dernière descente, film témoignage choc de la Fédération québécoise de montagne et de l’escalade (FQME), présenté en primeur lors du Festival iF3. Le court métrage vise à sensibiliser la communauté hors-piste aux risques inhérents de la pratique du ski de montagne… même dans sa cour.
En quête de premières traces
Le ski de montagne gagne des adeptes au Québec et la FQME met plus que jamais ses énergies à sensibiliser les skieurs et planchistes qui sont de plus en plus nombreux à vouloir explorer les montagnes du Québec en quête de premières traces, qu’ils optent pour une station de glisse ou un autre site de pratique régi par la Fédération. Mais outre gagner un sentiment inexplicable de liberté, ces passionnés courent de nouveaux risques à pratiquer un sport là où la nature dicte sa loi.
Caravane d’initiation
La Fédération offre la possibilité de s’initier au ski de montagne dans le cadre de sorties de groupe de différents niveaux. Équipés de ski et de peaux d’ascension, vous pourrez gravir une montagne à votre rythme. Arrivés au sommet, c’est le temps d’une descente dans la poudreuse à travers les arbres. L’équipe de moniteurs certifiés apporte tout l’équipement nécessaire (ski, bottes, peaux d’ascension, bâtons) et accompagne les participants tout au long de la journée.
Trois forfaits Nos premières traces seront disponibles cet hiver : sorties en famille, scolaires et corporatives.
En plus du niveau introduction, des formations (niveaux 1 à 3) sont également offertes et permettent aux pratiquants de s’outiller afin de rendre leur pratique plus sécuritaire et efficace. On y apprend autant les techniques et systèmes sur le marché que les connaissances et habiletés nécessaires permettant de développer une pratique autonome selon les terrains. Le cours de sécurité en avalanche 1 ou 2 est un préalable selon le niveau.
Des capsules vidéo sur la sécurité
La FQME présente également une série de six capsules vidéo sur la sécurité et sauvetage en montagne. Ces vidéos ont été réalisées en collaboration avec Avalanche Québec et tentent de décortiquer les étapes à suivre pour minimiser les risques d’incident dans l’arrière-pays. Pour plus d’information : www.fqme.qc.ca et www.avalanchequebec.ca.
Bonnes ressources
Cette année, la FQME a simplifié l’adhésion annuelle des membres. L’adhésion unique (pour la pratique extérieure) permet aux pratiquants d’obtenir leur carte pour l’ensemble des activités couvertes par la Fédération : escalade et ski de montagne. L’assurance accident et responsabilité civile pour la pratique sur les sites de ski de montagne de la FQME est incluse. Il est également possible d’opter pour l’adhésion journalière.
Le saviez-vous?
Le ski de montagne regroupe les sports de glisse (ski alpin, télémark, planche à neige ou planche divisible) qui se pratiquent dans des environnements montagneux, où les remontées se font de façon autonome (non motorisée), par exemple à l’aide de peaux d’ascension ou de raquettes.
On peut trouver sur le site de la FQME une carte interactive des sites. La nouvelle application mobile des sites de pratique permettra pour sa part de s’orienter plus facilement grâce au géoréférencement. La FQME compte 16 sites de pratique et travaille actuellement à développer de nouveaux sites entre autres dans Lanaudière et dans l’Outaouais.
Et la randonnée alpine dans tout ça?
Lorsque l’on pratique le ski de montagne dans une station de glisse, on utilise le terme : randonnée alpine. Sur le site Web de l’Association des stations de ski du Québec, il est possible d’affiner la recherche pour trouver les stations qui offrent la randonnée alpine : maneige.ski. L’ascension se fait alors dans des zones désignées ou des pistes boisées et la descente dans l’une des pistes balisées et damées! Notez qu’un accès journalier ou la passe de randonnée alpine est obligatoire pour accéder aux zones désignées.
« Nous avons travaillé sur un projet pilote l’an dernier dans les stations de glisse de la Gaspésie dans le but de standardiser la pratique de la randonnée alpine grâce à des balises plus claires, explique Maxime Bolduc, directeur ski pour la FQME. Les résultats sont très concluants et déjà d’autres stations emboitent le pas cet hiver. Nous espérons ainsi faire en sorte que des normes soient respectées, et étendre et encadrer la pratique en toute sécurité. Les pratiquants doivent pouvoir connaître facilement les endroits et les moments où il est possible de pratiquer et ce que cela implique. »
