Québec investit 2,7 M $ pour le développement et l’amélioration du Sentier national

La ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest a annoncé l’investissement de 2,7 M $ pour le Sentier national au Québec, le 18 juillet à Saint-Raymond-de-Portneuf, en compagnie de Vincent Caron, député de Portneuf; Grégory Flayol, directeur général adjoint de Rando Québec; Frédéric Asselin, directeur général de la Vallée Bras-du-Nord et Jean-Luc Caillaud, directeur général de Rando Québec.
La ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest a annoncé l’investissement de 2,7 M $ pour le Sentier national au Québec, le 18 juillet à Portneuf, en compagnie de Vincent Caron, député de Portneuf; Grégory Flayol, directeur général adjoint de Rando Québec; Frédéric Asselin, directeur général de la Vallée Bras-du-Nord et Jean-Luc Caillaud, directeur général de Rando Québec.
Dans le but de connecter les régions entre elles et d'offrir un meilleur accès à la nature à tous, le gouvernement du Québec octroie 2,7 M $ pour l'établissement et la remise à niveau de plusieurs centaines de kilomètres de sentiers pédestres faisant partie du Sentier national au Québec. 

D’une longueur de 1 650 km, le Sentier national est le plus long sentier en milieu naturel de la province destiné à la randonnée pédestre, à la raquette et au ski nordique. De Gatineau à Gaspé, il traverse neuf régions touristiques dont l’Outaouais, les Laurentides et Lanaudière.

Rando Québec, l’organisme responsable du Sentier national, agira à titre de coordonnateur du projet. De concert avec les partenaires locaux, l’organisme procédera à la mise à niveau des sentiers et à l’établissement des nouveaux tracés permettant de poursuivre son parachèvement.

Plusieurs projets dans la mire sur le territoire

Outaouais (7 km prioritaire, 40 km à l’étude, 57 km difficile)

En Outaouais, deux secteurs en particulier sont à l’étude, avec pour chacun d’eux un potentiel réel, mais des acteurs à convaincre et à impliquer dans la construction et la gestion de sentiers projetés : 30 km dans la réserve faunique Papineau-Labelle et 5 km entre les sentiers Iroquois et route des Zingues. Le secteur entre Wakefield et Val des Bois comporte plusieurs défis majeurs en raison de la tenure des terres, ainsi que d’autres obstacles au développement et à la gestion du sentier.

Laurentides (27 km prioritaire)

27 km de sentier peuvent être développés à court terme dont 25 km au sein de la réserve faunique Papineau-Labelle permettant de relier l’Outaouais au reste du sentier national qui continue vers le nord et de faire de la ville de Duhamel un point de départ intéressant pour un itinéraire pan régional.

Des travaux de création de 2 km de sentier sont aussi à prévoir sur le réseau Intercentre, afin d’assurer la sécurité des randonneurs.

Un projet plus conséquent pourrait être envisagé avec la collaboration du parc national du Mont-Tremblant, afin de rehausser de manière significative la qualité de l’expérience des randonneurs à l’intérieur même du parc.

Une personne de dos devant un beau paysage en nature avec un lac en arrière plan
Section du Sentier national dans les Hautes-Laurentides (Photo Jordan Vidal)

Lanaudière (26 km prioritaire)

26 km de sentier peuvent être dès à présent développés dans la région. 2 km seront à construire sur le sentier Intercentre pour assurer la sécurité des randonneurs. 12 km qui relient le sentier du Mont Ouareau au secteur Massif, 5 km sur le sentier de l’Ours perdu dernièrement sur une terre privée qui doit être déplacé et 7 km sur le sentier des nymphes qui se trouvent actuellement sur un chemin forestier inondé extrêmement problématique tout au long de l’année et qu’il faudra également déplacer.

Un premier pas dans la bonne direction

« Nous espérons que c’est la première enveloppe d’une série, lance d’entrée de jeu Grégory Flayol, directeur adjoint chez Rando Québec. Pour terminer le Sentier national, nous avons estimé un budget total de 13,5 M $. En effet, des sentiers en santé demandent un investissement récurrent pour l’entretien. On parle de 500 $ par km par année. Comment tout ça va s’orchestrer dépendra de la volonté des acteurs régionaux et de la main d’œuvre locale. Ce sont des projets complexes et nous avons besoin du soutien de tous, l’implication des usagers est la bienvenue, c’est pour eux qu’on fait tout ça! »

L’enveloppe permettra entre autres de répondre à plusieurs problématiques dont la mise à niveau des sentiers existants afin de pallier les enjeux des phénomènes météo et de l’impact de l’augmentation de l’achalandage, de déplacer des sentiers au besoin, de créer de nouveaux sentiers pour permettre l’interconnectivité, d’augmenter et d’améliorer l’offre d’infrastructures et d’hébergement pour faciliter des randonnées multi jours.

Section du sentier national
Section du sentier national dans les Hautes-Laurentides (Photo Jordan Vidal)

« Le Sentier national est un monument du plein air au Québec, s’enthousiasme Jean-Luc Caillaud, directeur général de Rando Québec. Depuis 35 ans, une communauté passionnée travaille au développement de cet itinéraire de plus de 1 650 km qui nous permet de traverser la province à pied. Investir dans le Sentier national au Québec, c’est favoriser l’accès à la nature des citoyennes et citoyens du Québec tout en continuant à mettre en valeur notre territoire et la richesse de nos paysages. C’est également investir dans une culture du plein air qui vient répondre à de nombreux enjeux de société tels que la santé physique et mentale ainsi que la protection de notre environnement, dès aujourd’hui mais aussi pour les générations futures. »

Pour en savoir plus sur le Sentier national au Québec et suivre l’évolution des projets en mouvement

« Le Québec est un véritable terrain de jeu pour les amateurs de plein air. Pour maximiser les occasions de bouger à l’extérieur, c’est primordial d’avoir des sentiers sécuritaires et faciles d’accès. Le Sentier national est un projet d’envergure qui permet aux Québécoises et aux Québécois de pratiquer leur activité favorite, que ce soit la randonnée pédestre, la raquette ou le ski de randonnée nordique, à travers nos plus belles forêts. Je suis très fière de pouvoir participer à ce projet unique et j’invite toute la population à sortir prendre l’air en foulant l’un de nos magnifiques sentiers. Je remercie sincèrement les gens de Rando Québec pour leur haut niveau d’engagement dans ce projet. » – Isabelle Charest, ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air

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