De pourvoirie à hôtelier de la forêt

Pourvoiries chalet

Au fil des ans, les pourvoiries sont devenues beaucoup plus que des lieux de vacances ou de séjour pour les amateurs de chasse et de pêche mais bien des destinations familiales de sorte que parle de plus en plus de « hôteliers de la forêt ».

Une question de dénomination

Depuis toujours il s’est trouvé des irréductibles pour qui la nature était… une seconde nature! Le premier regroupement de pourvoiries du Québec a été créé en décembre 1948 et portait le nom d’Association des Outfitters du Québec. Au cours des années qui ont suivi, la dénomination a été changée à quelques reprises, pour devenir, en décembre 2002, la Fédération des pourvoiries du Québec inc. (FPQ). Ce changement a été adopté dans le but de faire connaître, entre autres, la signification du terme pourvoirie chez la clientèle québécoise, canadienne et étrangère.

Aujourd’hui, on compte pas moins de 700 pourvoiries dans la province, dont plus d’une quarantaine dans les Laurentides. On y retrouve des auberges de luxe, des chalets ou camps et même des carrés de tente pour les purs et durs.

Séjourner dans une pourvoirie

Les avantages des pourvoiries sont nombreux. On a l’occasion de visiter chaque année un endroit différent. En effet, les propriétaires de chalets sont confinés à parcourir toujours les mêmes lieux et rapidement ils s’en tiennent à chasser et pêcher dans les environs.

Autre avantage et non le moindre, c’est que tout l’équipement nécessaire pour des vacances entièrement réussies est disponible sur place : canots, véhicules tout-terrain, chaloupes, etc.

Le citadin qui rêve d’évasion peut donc facilement fuir les bruits de la ville sans devoir acheter quoi que ce soit. Il n’a qu’à choisir le degré de commodité qui l’intéresse.

Finalement, l’aspect sécurité gagne le cœur de bien des vacanciers. Ils savent qu’en tout temps, ils ont accès à des gens qualifiés pour répondre à quelque urgence que ce soit.

Le Baskatong en exemple

De plus en plus, les propriétaires de pourvoiries s’intéressent au développement durable et prennent part aux discussions quant à l’utilisation de la forêt, l’ensemencement des rivières et des lacs et préservation de la faune. Au Réservoir du Baskatong, on a mis en place le principe de l’utilisateur-payeur. Et on assure que 75 % des profits sont destinés à la revalorisation du territoire. Ainsi, tous s’assurent que de nombreuses générations à venir pourront elles aussi profiter de nos grands espaces.

Le réservoir a été formé en 1927 suite à l’érection du barrage Mercier. Cet endroit constitue la seconde aire faunique du Québec en importance. En plus du réservoir, on y compte cinq lacs navigables et quantité de rivières et ruisseaux. Vingt-deux pourvoiries y sont disséminées. Aujourd’hui, de nombreux sites offrent une panoplie de services et le vacancier peut aisément fureter dès mars afin de trouver la destination idéale pour sa petite famille.

Pour information, consultez le site Internet de la Fédération des pourvoiries du Québec au www.fpq.com.

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