Il faut dire qu’il y a des stimulations visuelles dans tous les sens, tant dans les costumes colorés aux reflets lumineux, que dans les personnages qui rivalisent tous de talents incroyables que ce soit sur terre ou dans les airs, ou encore dans les décors où se mêlent le merveilleux et le fantastique, sans compter l’orchestre magistral qui vous plonge à l’intérieur de l’histoire, et module vos émotions au rythme des évènements.
Mais qui a dit que le cirque c’était pour les enfants ?
« KOOZA n’est pas destiné à une tranche d’âge spécifique, explique Jennifer Lécuyer, directrice artistique. Chaque numéro va toucher certaines personnes différemment. On a des numéros plus dans la poésie et la tendresse et d’autres dans un environnement plus rock, plus intense. Ce qui fait en sorte que ça fonctionne c’est la cohésion. Les costumes ont une continuité, les personnages suivent les numéros, toute l’histoire s’enchaine harmonieusement. »
L’histoire de KOOZA, c’est avant tout, la quête de l’Innocent, personnage mélancolique et solitaire qui cherche sa place dans le monde. Sa rencontre avec l’illusionniste, l’auteur de monde fantastique, va lui permettre d’entrer dans un univers peuplé de créatures merveilleuses et de magie. C’est une sorte de rite initiatique à la découverte de soi-même. À travers la trame narrative où se mêlent tour à tour rire et frisson, dépassement et audace, étonnement et euphorie, le spectacle explore les thèmes de la peur, de l’identité, de la reconnaissance et du pouvoir. C’est à travers ce tumulte harmonieux que le spectateur se laisse envoûter par les mouvements du corps, la danse, la musique, les acrobaties et se met à entendre le langage silencieux du merveilleux.
« Pour moi, la magie de KOOZA se trouve dans tous les détails, par exemple quand on regarde les costumes, tout est brodé, c’est un travail extrêmement minutieux. Ensuite, on a un orchestre de musiciens et chanteurs qui se trouvent dans le Bataclan et qui accompagnent les différents numéros acrobatiques sur scène. C’est vraiment quelque chose de magique, ça accompagne vraiment parfaitement l’histoire. Chaque acrobate a ses spécificités et a été entrainé depuis des années, il y a en a qui travaillent depuis 20 ans sur leurs acrobaties, ça donne un résultat assez incroyable », souligne Jennifer Lécuyer.
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