L’ascension de la Montagne du Diable en motoneige

Si on s’incline devant la prestance de la saison blanche, à la Montagne du Diable, l’expérience passe à un niveau supérieur. Goûtez à l’hiver comme jamais auparavant en participant à une excursion dans ce monde à part.

L’aventure est résolument accessible grâce aux commodités du noyau lauriermontois et la possibilité d’entreprendre sa randonnée à moins de 2 km du centre-ville. On stationne véhicule et remorque dans l’espace aménagé à cet effet sur la rue du Collège et hop !, ne reste plus qu’à enfourcher son cheval des neiges pour joindre le sentier situé aux abords.

Vous ne possédez pas de motoneige ? Qu’à cela ne tienne ! Diverses entreprises offrent la location des bolides ainsi que la formation pour les utiliser, et proposent même de les livrer au lieu convenu.

Avant de partir, un rapide coup d’œil sur le site de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec ou sur son application gratuite iMotoneige nous informe en temps réel des conditions des sentiers ainsi que du délai de surfaçage. Cette technologie permet même de se géolocaliser sur la carte interactive malgré l’absence de signal cellulaire. Quelle chance !

En direction vers cette sacro-sainte Montagne du Diable, l’expérience est rehaussée d’un cran par la qualité des pistes remarquablement entretenues par les clubs de motoneige Les Sultans et Nord de la Lièvre. Profitons-en pour admirer les chutes Windigo au passage ! Puis, on entame enfin cette ascension vers de meilleurs cieux… Au fil des kilomètres parcourus, les arbres se perdent sous les bordées enneigées et le paysage se cristallise un peu plus. Au cœur de ce palais givré, on retient notre souffle, de peur de déranger cette nature si fragile et robuste à la fois.

À peine remis de la magnificence du tableau, on atteint ce point de rencontre prisé : le sommet de la montagne. Si on croyait avoir tout vu, on sera littéralement estomaqué devant l’immensité du panorama déployé devant nos yeux. La tête dans les nuages, on accède à un incomparable belvédère pour contempler le territoire environnant.

Aussi céleste que cela puisse paraître, le relais Halte-Titude 727 – une chaleureuse chaumière perchée à 727 m d’altitude ! – nous attend avec son service de bar et de restauration légère, le temps d’une pause pour se réchauffer. De l’autre côté du sommet, aux abords des célèbres tours de télécommunication, se trouve la plus imprenable vue sur le réservoir Baskatong. Certains prétendent même que les plus splendides couchers de soleil se déploient en ce lieu précis…

Cette grandiose expérience au cœur d’un joyau qui fait la fierté des Hautes-Laurentides n’est pourtant qu’une parcelle des possibilités proposées aux adeptes de véhicules hors route. L’amplitude du réseau hivernal des Laurentides permet de partir à l’aventure, encore et encore, et de continuellement découvrir de nouvelles beautés, notamment grâce aux tracés définis en multiples boucles. D’ailleurs, les nombreux services de restauration, d’hébergement et de ravitaillement disposés le long des pistes ne sont qu’un prétexte de plus pour échelonner ses randonnées sur plusieurs jours…

Alors, quand est-ce qu’on part ?

tourismehautes-laurentides.com ou 1-888-560-9988

Par Sonia Lortie

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