Voici une invitation à célébrer l’entre-deux, à profiter pleinement de chaque saison, même celles qui sont incertaines et transitoires. Pour ce faire, je vous offre quatre inspirations à savourer, beau printemps, mauvais printemps.
Brunch printanier : Entre tradition sucrée et fraîcheur saisonnière
D’abord, pourquoi ne pas rassembler nos proches pour un brunch en famille ou entre amis, afin de célébrer ensemble le renouveau saisonnier. On souligne le retour du printemps en intégrant les premières récoltes au menu : asperges fraîches et croquantes, crabe des neiges tout juste arrivé, légumes sauvages et forestiers, et bien sûr, plusieurs délices sucrés à l’érable. On sort tables et chaises sur la terrasse, on enfile un chandail chaud, et on savoure le réconfort de ces retrouvailles. Pas envie de recevoir? Rendez-vous plutôt à la Cabane à pommes Labonté à Oka pour la même joie de se rassembler autour d’un copieux repas.
Un parcours à vélo : pour allier plaisir, pique-nique et vitalité
Les routes de campagne à dénivelés raisonnables sont également le terrain de jeu idéal pour sortir le vélo et retrouver la vigueur de nos jambes avant l’arrivée de l’été. Au départ de Prévost, sur le P’tit Train du Nord, un aller-retour d’environ 75 km nous mène jusqu’à Val-David, en passant par Piedmont, avant de nous ramener à bon port pour une bière de fin de parcours à la Brasserie Hermann. Le long de cette route verdoyante, on fait le plein de charcuteries, de pâtés et autres délicieux produits chez Le P’tit Magasin à Shawbridge, on se régale à la fabuleuse boulangerie Merci La Vie et, bien sûr, on se prélasse sur l’une des nombreuses terrasses de Val-David pour reprendre nos forces à mi-parcours.
Les sentiers s’éveillent : une invitation à ralentir et contempler
Au printemps, les sentiers tranquillement libérés de la neige nous appellent également à les redécouvrir. On s’équipe d’une caméra (si possible, pas d’un cellulaire), pour s’imposer de ralentir et d’observer la nature qui se réveille. Sur le sentier du Nez de l’Indien dans le secteur de Tremblant, on photographie les bourgeons qui éclatent, les oiseaux migrateurs qui reviennent, et les points de vue qui révèlent leurs nouvelles couleurs.

Un livre et un cadre inspirant : une parfaite occasion d’évasion
Enfin, le printemps, avec ses journées douces et ses soirées encore fraîches, est le moment idéal pour se perdre dans un bon livre. Au Québec, cette saison marque souvent l’arrivée de plusieurs nouveaux titres, faisant de cette période un véritable rendez-vous littéraire. On enfile donc notre coupe-vent, on prend une couverture et un thermos de thé chaud, puis on s’installe au lac Tremblant avec un nouveau livre en main. Et si l’envie nous prend de changer de décor, on loue un canot au centre de location du parc pour profiter du calme printanier sur l’eau, encore préservé de l’effervescence estivale. Entre deux coups de pagaie, on s’arrête pour quelques pages de lecture, tout en se laissant bercer par le mouvement de l’eau.